Conseils de spécialistes pour ouvrir son cabinet médical

Conseils de spécialistes pour ouvrir son cabinet médical

23 février 2021 0 Par Sarah

Quand un médecin généraliste finit ses études, il hésite à travailler dans une clinique ou créer son cabinet médical. Pour être autonome dans la gestion de budgétisation ou personnel, rien n’est mieux que de piloter sa propre entreprise. Afin de le mener à bien, prenez en considération ces quelques suggestions des experts. 

Effectuer l’étude de marché et les formalités administratives

 Pour développer sa carrière et instaurer une relation de confiance avec ses patients, le projet de l’omnipraticien est souvent d’ouvrir son cabinet. Cette idée offre de nombreux avantages sans parler de la souplesse en matière de gestion des conditions de travail.

Comme la création de toute société, réaliser une étude de marché figure parmi les premières étapes nécessaires vers la concrétisation du projet. Grâce à cette analyse, vous êtes rassuré de la présence d’une demande satisfaisante sur le lieu d’instauration avant d’engager votre budget. Cette phase vous permet d’identifier la démographie de la cible qui sera votre future patientèle.

Ce n’est pas tout, elle vous aide à déterminer l’abondance ou l’insuffisance de médecins déjà existants dans la zone où vous envisagez de vous installer. Si vous vous retrouvez dans un endroit victime de déserts médicaux, vous pouvez profiter des subventions de l’État.

L’étape suivante consiste à réaliser les formalités de création d’entreprise. Il est à souligner que cette phase peut être conséquente et occupe beaucoup de temps. Ne tardez pas donc de les introduire au bon moment.

Pour un médecin omnipraticien, il doit s’inscrire à l’Ordre des Médecins. De même, il reste impératif de souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle. Le projet doit être enregistré auprès de l’URSSAF et déclaré à l’égard de l’Assurance Maladie. Le professionnel de santé devra pareillement s’affilier à la Caisse Autonome de Retraite des Médecins de France.

Bien choisir le statut juridique et le local de votre cabinet médical

 Il existe un fort nombre de structures juridiques permettant de créer un cabinet médical. Entre Société par Actions Simplifiée ou SAS, Société d’Exercice Libéral À Responsabilité Limitée ou SELARL, Société d’Exercice Libéral en Commandite par Actions ou SELCA, Société Civile Immobilière ou SCI, il faut dire que chacune a ses avantages et inconvénients. Si certaines sont réservées à l’ouverture d’un cabinet de groupe, d’autres s’adaptent à une installation individuelle. Pour ne pas faire le mauvais choix, l’omnipraticien est invité à bien se renseigner.

Une fois la décision prise, pensez à trouver le local idéal. À noter que celui-ci doit répondre à de nombreuses normes s’appliquant à la sécurité des lieux. En plus, il doit comprendre au moins une salle d’attente et une autre pour la consultation. Les toilettes sont également obligatoires. Il faut que le bureau soit proche d’un parking et des transports. Un bâtiment implanté dans une rue passante est à privilégier. Il doit être aussi facilement accessible aux patients handicapés.

Analyser les coûts et rassembler le financement

 Si vous vous lancez en tant qu’indépendant, il faut préparer aux multiples coûts comme le loyer du local, l’équipement et les différentes installations, les assurances, la formation, l’aménagement, les dépenses de la gestion de la patientèle et bien d’autres. Durant la première année du démarrage de projet, sachez que les frais peuvent être importants. Limitez ainsi au maximum les dépenses inutiles pour garantir la pérennité de l’activité.

Pour anticiper les charges dans le futur, un plan de financement s’impose. À part votre apport personnel, nombreuses sont les alternatives à votre disposition. Vous avez à titre d’illustration le crédit bancaire, le crédit bail ou les aides de l’Assurance Maladie.

Avec toutes ces possibilités, lorsque votre cabinet médical est bien démarré, n’oubliez pas de passer par un cabinet de conseils. Il peut vous accompagner dans votre activité.