Quelles sont les différentes techniques d’assemblage utilisées en chaudronnerie ?

La chaudronnerie est une branche industrielle qui travaille sur les métaux dans l’optique de fabriquer des équipements de différents types. Dans la conception de ces derniers, le chaudronnier adopte plusieurs méthodes. Il commence son métier par le traçage, puis la découpe, ensuite la retreinte ou l’emboutissage, après la mise en forme, la fabrication et enfin l’assemblage. L’exécution de toutes ces étapes s’effectue en atelier. Mais pour l’assemblage, il peut être réalisé sur le chantier si l’ouvrage à fabriquer est de grande taille. En ce qui concerne encore l’assemblage, il existe de nombreuses méthodes qui permettent de le réaliser. Quelles sont ces méthodes ? Comment les choisir ?

Les trois techniques d’assemblage adoptées en chaudronnerie

Pour assembler les pièces métalliques préalablement fabriquées au sein d’une entreprise de chaudronnerie Angers par exemple, les experts en chaudronnerie peuvent choisir entre trois techniques d’assemblages, à savoir :

• les assemblages démontables : pour cette technique d’assemblage, comme son nom l’indique, la liaison est conçue à être démontée sans détérioration importante des pièces. Elle regroupe : les systèmes de fermeture rapide (autoclave), les systèmes de fermeture mécanique (vérins, ressort, clipsage) et le boulonnage (boulons) ;
• les assemblages mécaniques permanents : ils sont constitués par 3 méthodes d’assemblage qui sont : l’agrafage, le rivetage et le dudgeonnage. La première méthode est utilisée pour l’assemblage des tôles de faible épaisseur (inférieur à 1,5 mm). Pour la deuxième méthode, elle est employée pour assembler les pièces de toutes épaisseurs avec de rivets. En ce qui concerne la troisième méthode, elle consiste à assembler un tube par expansion dans une pièce ;
• les assemblages permanents : ce procédé consiste à associer deux pièces dans le but de les rester liées. Elle se base sur le soudage et le brasage. Pour le soudage, il peut être réalisé à l’aide d’étain. Celui-ci permet de relier les deux pièces même les plus petites. Concernant le brasage, l’assemblage est effectué avec un chalumeau ou une forge. Cette méthode est adaptée à tous les métaux.

Ainsi, les experts en chaudronnerie doivent maîtriser chacune de ces techniques afin de répondre aux besoins de chacun de leurs clients. C’est même l’une des compétences qu’un tel professionnel doit avoir. En effet, chaque technique ne s’applique pas de la même façon.

Comment choisir la technique d’assemblage appropriée ?

Pour assurer l’assemblage de deux pièces métalliques, le chaudronnier soudeur doit savoir la technique la plus appropriée à adopter. Mais avec ces différentes méthodes d’assemblage énoncées ci-haut, comment alors choisir celle qui est adaptée aux éléments à assembler ?

Pour pouvoir choisir le bon procédé d’assemblage, plusieurs paramètres sont à considérer, à savoir :

• les caractéristiques des matériaux à assembler : cela concerne leurs natures, leurs formes et leurs dimensions. Pour l’assemblage des tôles ayant une épaisseur inférieure à 1,5 mm par exemple, l’agrafage est le procédé le plus approprié. Mais si les tôles sont plus épaisses, c’est le rivetage qui est le plus adapté. Comme le chaudronnier soudeur connaît les caractéristiques de chacun des matériaux utilisés, ils n’ont alors aucune difficulté à choisir la technique d’assemblage qui convient à chaque matériau ;
• la quantité des pièces à souder : pour un travail à grande échelle, il faut des appareils assez imposants et qui sont souvent plus coûteux ;
• le lieu de travail : certains appareils ne peuvent pas être utilisés qu’en atelier, car ils sont trop lourds et difficiles à transporter. Dans ce cas, pour une intervention sur le chantier, le chaudronnier a besoin des équipements transportables et souvent mécaniques.

Ces quelques éléments ont un impact sur les méthodes d’assemblage à utiliser. Il est indispensable alors de les considérer un à un pour avoir de la certitude dans son choix.